Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins dans le monde, il occupe ainsi le premier rang dans la plupart des pays. Il représente 23% des cancers de la femme et 10,9% de tous les cancers humains au monde. En Afrique, on observe une variabilité régionale: 16% au Sénégal, 10% en République Sud-Africaine et 4% au Kenya. Au Cameroun, en 1992, le cancer du sein occupait le second rang après celui du col, de la peau et du foie. En 2012 au sein de la population de Yaoundé, le cancer du sein était le cancer le plus fréquent de la femme avec les taux brut d’incidence et standardisé sur l’âge. Ces travaux camerounais bien que ne donnant pas la prévalence et l’incidence réelles du cancer du sein au Cameroun, laissent néanmoins constater que cette pathologie connait une forte augmentation ces dernières années (étant passée de la 2e à la 1ere place en 10 ans).
Selon les chercheurs, « le séquençage génomique visant à identifier les femmes présentant un risque extrêmement élevé de cancer du sein pourrait constituer une approche très innovante en matière de gestion des risques et d’interventions permettant de sauver des vies ». Cela devrait encourager les pays africains à réfléchir à ce qu’ils peuvent faire pour lutter contre l’épidémie émergente de cancer, en utilisant les capacités de la science sur le continent. Les tests et analyses de gènes sont de plus en plus accessibles, permettant à chaque pays africain d’investir dans les technologies génomiques. »
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Octobre rose et la lutte contre le cancer du sein.
faisons avancer la recherche, participons ensemble au rayonnement du continent.