IFYAR

Aboubacar Karim fait partie des grands espoirs du continent africain.

agronome de formation, il est diplômé de la prestigieuse Université de Laval au Canada. A seulement 23 ans, le jeune entrepreneur ivoirien Aboubacar Karim fait partie de ces rares jeunes africains à se concentrer sur l’intégration des nouvelles technologies dans l’agriculture.

Il allie agriculture et nouvelles technologies pour accroître les revenus agricoles. Le jeune a créé Investiv Group. C’est une entreprise spécialisée dans l’agriculture intelligente à Abidjan en Côte-d’Ivoire. Investiv cartographie les champs avec précision et permet grâce aux données collectées dans les airs, de diagnostiquer au sol, les parties qui ont moins ou pas produit.

Pour le faire la société utilise des drones qui vont sur les plantations. Ces drones cartographie les parcelles, et permet de détecter les zones les moins fertiles les zones et les moins hydratées. Cette méthode permet au planteur de mieux connaître ses terres et faire des traitements et des pondages d’engrais beaucoup plus poussés. Il lui permet de prendre des résolutions beaucoup plus rapidement
Le processus : après la planification, la préparation sur le terrain est effectuée et une fois que tout est prêt ils procèdent à l’élaboration d’un plan business. Les plantations sont nettoyées, traitées et analysées. Après la cartographie, il y’a le traitement des données recueillis et une analyse mathématique. Après, un diagnostic est livré à l’agriculteur.

L’idée du projet est née lorsque le jeune homme était encore étudiant. L’une des difficultés rencontrée était liée à la technologie. Son concept étant une nouvelle technologie, n’était pas toujours bien perçu, les gens étaient un peu réticent au début.

Avec cette approche, les plantations peuvent être cartographiésbeaucoup plus rapidement et étudiés les terres. Elle permet de détecter le problème plus rapidement.

Selon la Banque mondiale, le secteur agricole occupe une place majeure en Afrique. Il fournit à lui seul 65% des emplois et participe à 35% du PIB.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

cinq × 2 =